Scilab Website | Contribute with GitLab | Mailing list archives | ATOMS toolboxes
Scilab Online Help
2024.1.0 - Français


ndgrid

construit des matrices ou hypermatrices en répliquant des vecteurs

Séquences d'appel

[X, Y] = ndgrid(x)
[X, Y] = ndgrid(x,y)
[X, Y, Z] = ndgrid(x,y,z)
[X, Y, Z, T] = ndgrid(x,y,z,t)
[X1, X2, ..., Xm] = ndgrid(x1,x2,...,xm)

Paramètres

x, y, z, ...

vecteurs de types simples quelconques possiblement distincts (booléens, entiers encodés, décimaux, complexes, polynômes, rationnels, textes). Par défaut, y=x.

X, Y, Z, ...

Matrices (si seulement 2 vecteurs d'entrée), ou hypermatrices, toutes de tailles identiques : size(x,"*") lignes, size(y,"*") colonnes, size(z,"*") feuilles, etc.

Par ailleurs, X a le type de x; Y a le type de y; etc.

Description

La première application de ndgrid consiste à construire une grille multidimensionnelle de noeuds échantillonnant l'espace 2D ou 3D ou N-D, à partir de 2, 3 ou N vecteurs x, y, etc.. indiquant l'échantillonage de chaque direction de l'espace.

Pour ce faire,

  • la matrice ou l'hypermatrice X est construite en répliquant le vecteur x dans toutes ses colonnes ;
  • la matrice ou l'hypermatrice Y est construite en répliquant le vecteur y dans toutes ses lignes ;
  • la matrice ou l'hypermatrice Z est construite en répliquant le vecteur z en épaisseur pour tous les points (x,y) ; etc.

--> [X, Y] = ndgrid([1 3 4], [0 2 4 6])
 X  =
   1.   1.   1.   1.
   3.   3.   3.   3.
   4.   4.   4.   4.

 Y  =
   0.   2.   4.   6.
   0.   2.   4.   6.
   0.   2.   4.   6.

Les coordonnées du noeud node(i,j) dans l'espace 2D seront alors simplement [x(i), y(j)] maintenant données par [X(i,j), Y(i,j)]. De même, les coordonnées du noeud node(i,j,k) dans une grille 3D seront [x(i), y(j), z(k)] données par [X(i,j,k), Y(i,j,k), Z(i,j,k)].

Ce schéma de construction par réplication peut être utilisé pour construire une grille à un nombre N quelconque de dimensions. Par ailleurs, il est indépendant de la nature des vecteurs de base répliqués et peut donc être utilisé pour tous les types de données uniformes. A titre d'exemple, considérons un ensemble d'objets ayant tous 2 attributs :

  1. Le premier est un nombre n, avec 2 valeurs possibles, par exemple: n = [ 3 7 ]
  2. Le second est une lettre, avec 6 choix possibles, par exemple: c = ["a" "e" "i" "o" "u" "y"]
Nous souhaitons maintenant générer l'ensemble complet des objets {n,c} possibles. Il s'agit juste d'une grille 2D d'objets :

--> [N, C] = ndgrid([3 7],["a" "e" "i" "o" "u" "y"])
 C  =
!a  e  i  o  u  y  !
!a  e  i  o  u  y  !

 N  =
   3.   3.   3.   3.   3.   3.
   7.   7.   7.   7.   7.   7.

De là, l'objet(i,j) aura les attributs {n(i) c(j)} que l'on pourra maintenant désigner par {N(i,j) C(i,j)}. Ce type de grille pourra être utilisée pour initialiser un tableau 2D de structures ayant 2 champs n et c.

Les exemples suivants montrent comment utiliser les matrices ou hypermatrices X, Y, Z produites, pour des applications usuelles.

Exemples

Exemple #1:

// Créons une grille de points {X,Y}
x = linspace(-10,2,40);
y = linspace(-5,5,40);
[X,Y] = ndgrid(x,y); // x et y sont répliqués pour créer la grille

// Calculons des ordonnées Z(X,Y) et traçons Z(X,Y) :
Z = X - 3*X.*sin(X).*cos(Y-4) ;

clf()
plot3d(x,y,Z, flag=[color("green") 2 4], alpha=7, theta=60); show_window()

Exemple #2:

// Créons une grille en 3 dimensions
nx = 10; ny = 6; nz = 4;
x = linspace(0,2,nx);
y = linspace(0,1,ny);
z = linspace(0,0.5,nz);
[X,Y,Z] = ndgrid(x,y,z);

// Nous choisissons ici une représentation cartésienne, mais l'on pourrait
// aussi travailler en coordonnées cylindriques, sphériques, ou autres.
// Transformons les coordonnées pour plot3d() :
XF=[]; YF=[]; ZF=[];
for k=1:nz
   [xf,yf,zf] = nf3d(X(:,:,k),Y(:,:,k),Z(:,:,k));
   XF = [XF xf]; YF = [YF yf]; ZF = [ZF zf];
end
for j=1:ny
   [xf,yf,zf] = nf3d(matrix(X(:,j,:),[nx,nz]),...
                     matrix(Y(:,j,:),[nx,nz]),...
                     matrix(Z(:,j,:),[nx,nz]));
   XF = [XF xf]; YF = [YF yf]; ZF = [ZF zf];
end

// Affichage :
clf()
plot3d(XF,YF,ZF, flag=[0 6 3], 66, 61, leg="X@Y@Z")
xtitle("A 3d grid !"); show_window()

Exemple #3: création d'une table de digrammes

[c1, c2] = ndgrid(["a" "b" "c"], ["a" "b" "c" "d" "e" "f" "g" "h"])
c1+c2
--> [c1, c2] = ndgrid(["a" "b" "c"], ["a" "b" "c" "d" "e" "f" "g" "h"])
 c2  =
!a  b  c  d  e  f  g  h  !
!a  b  c  d  e  f  g  h  !
!a  b  c  d  e  f  g  h  !

 c1  =
!a  a  a  a  a  a  a  a  !
!b  b  b  b  b  b  b  b  !
!c  c  c  c  c  c  c  c  !

--> c1+c2
 ans  =
!aa  ab  ac  ad  ae  af  ag  ah  !
!ba  bb  bc  bd  be  bf  bg  bh  !
!ca  cb  cc  cd  ce  cf  cg  ch  !

Voir aussi

  • meshgrid — construit des matrices ou hypermatrices en répliquant des vecteurs en 2 ou 3 dimensions
  • kron — produit tensoriel de Kronecker. Réplication pondérée d'un tableau
  • feval — évaluation multiple d'une fonction
  • nf3d — conversion de facettes pour plot3d

Historique

VersionDescription
6.0.0 Extension à tous les types de données uniformes ([], booléens, entiers encodés, polynomes, fractions rationelles, texte). Révision de la page d'aide.
6.0.1 ndgrid(x) est désormais accepté (y=x).
Report an issue
<< meshgrid Matrice - génération ones >>

Copyright (c) 2022-2024 (Dassault Systèmes)
Copyright (c) 2017-2022 (ESI Group)
Copyright (c) 2011-2017 (Scilab Enterprises)
Copyright (c) 1989-2012 (INRIA)
Copyright (c) 1989-2007 (ENPC)
with contributors
Last updated:
Mon Jun 17 17:52:26 CEST 2024